Alors que le gouvernement du Québec renforce les exigences linguistiques pour les travailleurs étrangers temporaires, la maîtrise du français s’impose plus que jamais comme un levier stratégique pour les entreprises. Le CSMOTA contribue activement à cet effort collectif en offrant des formations en francisation adaptées à l’industrie de la transformation alimentaire.
La maîtrise du français constitue aujourd’hui un levier essentiel, tant pour la compétitivité des entreprises que pour une intégration réussie et durable des travailleurs immigrants au Québec. Le gouvernement du Québec a récemment confirmé sa volonté de resserrer les exigences linguistiques applicables aux travailleurs étrangers temporaires (TET).
Compétence orale en français de niveau 4 bientôt requise
Le ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration a en effet déposé un projet de modification au Règlement sur l’immigration au Québec qui entrerait en vigueur à l’automne. Celui-ci prévoit que les personnes relevant du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTET) devront, après trois années de séjour au Québec, démontrer une compétence orale en français de niveau 4 afin de pouvoir renouveler leur autorisation de travail. Cette mesure ne s’appliquera toutefois pas aux travailleurs agricoles.
Ce resserrement s’inscrit dans une volonté forte de repositionner le français comme langue officielle, langue commune et langue d’intégration au Québec. Le gouvernement multiplie les initiatives en ce sens : mise en œuvre de la Loi sur la langue officielle et commune, publication du Référentiel québécois de profils de compétences en français, et projet de loi 84 sur l’intégration à la nation québécoise.
Le français est bien plus qu’un outil de communication : c’est un vecteur essentiel d’intégration sociale, culturelle et professionnelle. Il renforce la cohésion dans les milieux de travail, améliore la sécurité, et favorise la productivité.
Le CSMOTA vous accompagne!
Dans ce contexte, le CSMOTA est fier de contribuer en offrant des formations subventionnées en francisation, modulaires et flexibles, du niveau 1 à 7 (blocs de 30 heures), en présentiel ou à distance, à plus de 1000 travailleurs de l’industrie de la transformation alimentaire.